Hani Sweilam, ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation a declaré samedi 03 juin dernier au Caire que la croissance démographique constitue l’un des problèmes majeurs de l’eau.
M. Sweilam, a expliqué que lors de la construction du Haut-Barrage d’Assouan dans les années 1960, nous étions près de 25 millions d’habitants. Aujourd’hui, l’Egypte compte près de 105 millions d’habitants avec la même part d’eau de 55,5 millions de m3. Ce qui montre que nous avons pu gérer nos ressources hydriques d’une manière fort effective ».
Le ministre s’exprimait en marge de la 87e table ronde de « Cairo Climate Talks », sous le thème « La gestion des ressources en eau de l’Egypte face à la crise du climat : politiques, technologies et solutions communautaires ». C’était en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, Frank Hartmann, le président de l’Organisme des affaires de l’environnement, Ali Abou-Senna, le chargé d’affaires à l’ambassade de France, Raphaël Martin de Lagarde, et le directeur de l’Institut français, David Sadoulet.
Ladite rencontre a été organisée par l’Institut français du Caire par l’Ambassade d’Allemagne, en partenariat avec l’ambassade de France. Elle a vu la participation des experts et des membres de la société civile comme Atika Ben Maid, chef de l’unité eau et assainissement, ressources naturelles et finance durable à l’Agence Française de Développement (AFD), Mohannad Hesham, PDG de la fondation « Water Will & Life From Water », Samaa El Baroudy, directrice générale de la coopération stratégique dans le secteur de l’eau du Nil, et Enrico Spiller, gestionnaire de portefeuille principal au bureau de la Banque de développement KfW du Caire.
En rappel, Cairo Climate Talks est une série d’événements mensuels destinés à fournir une plate-forme pour échanger des expériences, sensibiliser et favoriser la coopération entre les décideurs politiques, le monde des affaires, ainsi que la société civile.
Ils sont organisés par l’ambassade d’Allemagne, le ministère de l’Environnement, l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (EEAA), le service allemand d’échanges universitaires (DAAD), la Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et le Comité mixte égypto-allemand de haut niveau pour les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement (JCEE).