François Xavier Saluden chargé d’enseignement à l’Université de Montréal, au Canada, a lors du colloque de l’université de Dakar indiqué que son axe de recherche repose sur une conviction que l’eau génère davantage de paix, de coopération et d’interdépendance que de conflits.
Certes, l’eau se retrouve souvent au cœur de territoires en tension, et elle peut être instrumentalisée pour asseoir un pouvoir ou contrôler des populations. Mais elle est rarement la source directe des conflits. Bien au contraire, l’eau constitue un puissant levier de dialogue et de reconstruction post-conflit. Elle est un outil de solution plutôt qu’un facteur de division. Il est donc nécessaire selon lui de rétablir la confiance, d’écouter les communautés et d’intégrer leurs voix dans la recherche et les politiques publiques.