Une nouvelle institution dénommée Water Infrastructure Development (Awid) vient d’être mise en place au Caire en Égypte par Metito Utilities Limited (MUL), la filiale de la société émirienne Metito Holdings et la British International Investment (BII) une institution britannique de financement du développement. La structure vise à développer des projets d’eau résilients au changement climatique dans toute l’Afrique.
Selon nos confrères de Afrik 21, l’entreprise à capital privé financera et mettra en œuvre des projets d’approvisionnement en eau sur tout le continent. Il s’agira de projets hydrauliques intelligents adaptés au contexte actuel marqué par le changement climatique.
Afrik 21 explique, pour renforcer la résilience des Africains, la société Awid financera le développement de nouvelles usines d’eau potable, en mettant l’accent sur les États les plus vulnérables à la crise climatique. Les fonds seront apportés par la BII « L’Awid présente un modèle commercial viable pour les infrastructures et l’approvisionnement en eau en Afrique, contribuant ainsi à mobiliser des investissements à long terme dans le secteur », promet Rami Ghandour, le directeur général de Metito.

L’entreprise qui fournit des solutions de gestion de l’eau et de l’énergie tirera quant à elle partie de son « ingénierie à haute valeur ajoutée et son utilisation de technologies innovantes » pour accompagner le développement d’Awid.
D’après nos confreres, actuellement en Égypte, Métito développe un projet de dessalement de l’eau de mer avec Scatec et Orascom. La capacité de la future station sera comprise entre 1 et 2 millions de m3 d’eau par jour. Le consortium prévoit également de construire une centrale solaire de 400 MW qui permettra d’alimenter la future installation en électricité.
La coentreprise Awid financera également la construction de nouvelles stations d’épuration. Les eaux usées traitées pourront être réutilisées pour l’arrosage et l’irrigation, ou renvoyées dans la nature. « Ses investissements intégreront des technologies vertes et des composantes d’énergie de remplacement, ce qui contribuera à réduire l’empreinte environnementale des projets d’infrastructure hydraulique », souligne Métito.