L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’African Risk Capacity (ARC) viennent de parapher une convention de visant à intégrer la dimension genre dans l’action climatique, les femmes et les jeunes étant les plus touchés par le changement climatique en Afrique.
Dans un communiqué rendu public, la FAO indique que les femmes et les jeunes ont 14 fois plus de risques que les hommes de mourir lors d’une catastrophe, et les femmes constituent 80 % des personnes déplacées par le changement climatique.
Selon la même source, c’est face à ce constat que l’agence onusienne s’est rapprochée de l’African Risk Capacity (ARC) pour intégrer la dimension genre dans l’action climatique, ainsi que la gestion et la réduction des risques de catastrophes en Afrique subsaharienne.
Il est mentionné dans les termes du contrat qu’au cours des cinq prochaines années, la FAO et l’ARC renforceront le plaidoyer et la sensibilisation, le soutien technique mutuel et la mobilisation des ressources.
Dans ce sens, Abebe Haile-Gabriel, le sous-directeur général de la FAO et représentant régional pour l’Afrique affirmé que « cette collaboration est porteuse d’espoir pour des millions de femmes africaines qui luttent contre la discrimination sociale et économique dans l’action climatique et les processus décisionnels connexes. S’il reste beaucoup à faire pour parvenir à l’égalité des sexes dans le secteur, nos efforts combinés constitueront un bond vers un avenir meilleur pour les groupes les plus vulnérables de notre région ».
La FAO précise que le partenariat vise également le renforcement des capacités institutionnelles à intégrer les questions de genre « dans les plans de travail et les politiques, de générer des connaissances pour des dialogues et des prises de décision mieux informées aux niveaux local, national et régional, et de fournir des alertes précoces tenant compte du genre sur les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes et de l’insécurité alimentaire ».