À la COP30 de Belém au Brésil, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a affiché une ambition claire : accéder aux financements verts pour réduire l’empreinte carbone de l’assainissement et renforcer la résilience de ses infrastructures face au changement climatique.
Selon le média en ligne Sénégal 7 qui rapporte l’information, Porté par un inventaire des gaz à effet de serre réalisé avec Enda Énergie et le Global Green Growth Institute (GGGI), l’ONAS dispose désormais de données robustes démontrant un fort potentiel d’évitement des émissions issues des déchets liquides. L’institution estime ses besoins financiers à 400 milliards de francs CFA, destinés à intervenir dans sept régions du pays.
Le Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, met en avant la transition vers l’économie circulaire, fondée sur la réutilisation des eaux usées traitées, la valorisation des boues de vidange et différentes innovations permettant de limiter la pression sur les ressources hydriques. Des partenariats stratégiques seront indispensables pour concrétiser ces solutions.
Le Directeur du Centre de Suivi Écologique, Pr Cheikh Mbow, salue cette dynamique et recommande le lancement rapide d’un premier projet pilote estimé entre 7 et 8 millions d’euros, susceptible de jouer un rôle d’effet levier pour attirer des financements climatiques additionnels.
Avec cette démarche, l’ONAS entend se positionner comme un acteur central de l’adaptation climatique au Sénégal et profiter pleinement des mécanismes internationaux de financement vert.



