L’Université Gaston Berger de Saint-Louis accueille, du 22 au 26 avril, une formation sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale. Organisé par l’OMVS, en collaboration avec le Réseau Africain des Organismes de Bassin et la Coopération Suisse, cet atelier vise à renforcer les compétences des étudiants dans la gestion collaborative des ressources en eau, afin de prévenir les conflits et contribuer à la sécurité hydrique, énergétique et alimentaire du continent.
Selon Idy Mouhamed d’El Hadj, conseiller juridique de l’OMVS, cette initiative pilote traite de la diplomatie de l’eau dans les bassins partagés, un enjeu crucial pour la paix. Il souligne l’importance de la concertation continue entre les États membres, notamment à travers la Commission permanente des eaux, pour anticiper et gérer les tensions, en particulier avec les ressources extractives comme le pétrole et le gaz.
Pape Samba Ndiaye, directeur de l’UFR des Sciences Juridiques et Politiques, insiste sur l’importance de former les étudiants à ces défis globaux, dans un contexte où l’eau douce représente à peine 3 % des ressources mondiales. Mouhamadou Moustaha Ndiaye, enseignant à l’UGB, rappelle quant à lui la nécessité de préparer une nouvelle génération de leaders capables d’intégrer les dimensions numériques et environnementales dans la gestion des ressources en eau.