C’est le président de la République du Kenya, William Ruto qui a fait l’annonce de l’adoption de la « Déclaration de Nairobi’’ qui doit servir de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP28 prévue du 30 novembre au 12 décembre prochains à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.
Selon le président Kenya, ladite déclaration est destinée à concrétiser le potentiel du continent pour une croissance verte.
En détail, les signataires de ce texte ont appelé la communauté internationale à les aider à faire fructifier le potentiel du continent dans la lutte contre le réchauffement climatique, via des investissements et une réforme du système financier international.
Dans leur déclaration finale, les pays africains demandent notamment à la communauté internationale de contribuer à « augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables de l’Afrique de 56 gigawatts en 2022 à au moins 300 gigawatts d’ici 2030 (…) pour lutter contre la précarité énergétique et de renforcer l’approvisionnement mondial en énergie propre et rentable », rapporte l’AFP
La même source révèle que, les dirigeants africains proposent également d’établir « une nouvelle architecture de financement adaptée aux besoins de l’Afrique y compris la restructuration et l’allégement de la dette », dont le fardeau pèse lourdement sur leurs économies.
Ils appellent aussi les dirigeants de la planète à « se rallier à la proposition d’un régime de taxe sur le carbone, comprenant une taxe carbone sur le commerce des combustibles fossiles, le transport maritime et l’aviation, qui peut également être augmentée par une taxe mondiale sur les transactions financières ».
L’Agence France presse indique également que lors de ces trois jours de réunion dans la capitale kényane, 23 milliards de dollars de promesses d’investissement dans les énergies renouvelables ont été faites, a affirmé le président Ruto, dont 4,5 milliards de dollars d’investissements de la part des Émirats arabes unis.