Des journalistes d’Afrique de l’Ouest et Centrale séjournent, du 15 au 19 août 2022, à Dakar pour suivre une série de sessions sur les différentes dimensions de la question de l’eau face aux effets du changement climatique, à une urbanisation galopante sur le continent et au développement de nouveaux modes de consommation de cette précieuse ressource.
Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, ladite rencontre organisée par le Think tank Africa 21 en partenariat avec The Water Diplomat invite « les médias africains à se saisir de la question de l’eau alors que les effets du changement climatique se font chaque jour plus pressants et impactent particulièrement le continent africain ».
« Qu’il s’agisse d’inondations sans précédent ou de sécheresses à répétition, nombreux sont les pays africains à être amené à déclarer l’état de catastrophe naturelle, un constat d’impuissance face à des conséquences humaines dramatiques », indique le texte.
« L’eau, alors que les besoins sont de plus en plus importants et que la pression sur la ressource l’est tout autant, va devoir être gérée de manière plus adaptée dans les années à venir si on veut éviter de grandes catastrophes. L’ONU eau en 2021 déclarait que l’atteinte de l’Objectif de développement durable numéro 6 sur l’eau ne pourrait être atteint en Afrique, sans une amélioration de la gouvernance et sans un effort important au niveau des financements », explique la même source.
« Ainsi, ce mécanisme onusien estime qu’il faudrait multiplier par 4 les investissements dans les infrastructures afin de permettre au plus grand nombre d’avoir accès à l’eau potable et à des structures d’assainissement », ajoute le texte.
Notons que la rencontre de Dakar se tient en prélude de la COP 27, considérée comme « la COP de l’Afrique » prévue du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm El Sheikh.
En rappel, Africa 21 a été lancé en 2019, avec le soutien du Département Fédéral des Affaires Etrangères Suisse, un réseau de journalistes africains spécialisés sur le développement durable et le changement climatique (près de 600 journalistes de la presse écrite, de la radio et de la TV, dans 40 pays d’Afrique.